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Alors que le CAC40 fait un démarrage record en ce début d’année, le S&P500, lui, peine à se sortir de la tendance baissière dans laquelle il est coincé depuis plus d’un an. Tout va se jouer sur les publications de résultats des entreprises américaines dont le coup d’envoi a été donné la semaine dernière…

 

L’indice élargi américain se situe dans une zone charnière, autour des 4 000/4 100 points. Comme on le voit sur le graphique journalier ci-dessous, cette zone de prix correspond au contact avec la résistance oblique descendante de moyen terme (visible en grisé + flèches rouges).

SP500_1Y

 

Un franchissement de cet obstacle libèrerait alors un upside résiduel conséquent sur la Bourse américaine, grosso modo un +10 % en direction alors des 4 400 points. A l’inverse, en cas de nouvel échec dans cette zone de prix, l’hypothèse d’une structure de type « épaule-tête-épaule », de continuation ici, serait alors posée. Avec, le cas échéant, la ligne de cou de la figure visible en pointillés noirs sur mon graphique ci-dessus.

Vous l’aurez compris, le S&P500 est un peu à la croisée des chemins désormais. Alors, passera ou passera pas ? La question est ouverte. Et la réponse risque de se trouver dans la saison des trimestriels.

 

Trimestriels, point sur la situation

Depuis une semaine, les premières publications ont commencé à sortir. Avec des chiffres dans le secteur bancaire américain qui ont été diversement appréciés (cf. par exemple mardi dernier, avec Morgan Stanley qui était recherché quand Goldman Sachs trébuchait). Du côté des géants de la tech américaine, après Netflix qui a rassuré sur l’évolution de son nombre d’abonnés, plusieurs gros noms sont attendus au tournant dans les prochains jours, comme IBM, Intel ou encore Tesla demain soir.

L’Hexagone n’est pas en reste. Avec STMicroelectronics ou surtout LVMH qui vont publier jeudi. A noter l’importance particulière de la seconde, compte-tenu de sa pondération croissante dans le CAC40 alors que le groupe dirigé par Bernard Arnault a vu sa capitalisation boursière atteindre les 400 Mds€ en ce début d’année.

En parlant du CAC40 d’ailleurs, mon confrère Gilles parlait de rouleau compresseur pour qualifier la hausse du début d’année. Effectivement… Avec, jusqu’à mercredi, une série de onze séances haussières sur treize rien que depuis le début d’année (cf. rectangle de couleur sur le graphique du CAC GR, incluant les dividendes), notre indice n’avait plus connu un tel début d’année depuis bien longtemps.

CACGR_1Y

 

Un peu trop vite à mon goût. On note notamment une absence de construction (cf. encadré jaune sur le screenshot de mon e-mail envoyé mercredi à mes abonnés).

Capture_win_qod

Et il n’aura pas fallu longtemps pour que l’adage des marchés qui prennent l’escalier pour monter mais l’ascenseur pour descendre ne se vérifie une fois encore. Avec, jeudi dernier, un CAC40 qui trébuchait de près de 2 % en retraçant donc en une seule séance l’extension haussière préalablement effectuée entre le 12 et le 18 janvier [NDLR : mouvement qui a permis aux abonnés de Mathieu de solder ses Put recommandés dans la nouvelle option « Quitte ou Double » de son service SMS Cash Alert – en gain de près de + 70 % en fin de semaine dernière… le tout en à peine plus de 24h de Bourse !]

 

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