Après une semaine de pluies ininterrompues sur le nord de l’Europe, voilà que les marchés reçoivent une grosse douche froide causée par un nombre de créations d’emplois d’une faiblesse jamais vue depuis début 2010 : +38000 contre 165000 anticipés… C’est le quart du total anticipé.
Statistiques US… la Fed semble avoir perdu le mode… d’emploi.
Et ça ne s’arrête pas là puisque le score d’avril est abaissé de -23%, de 160000 à 123000 et celui de mars de -10,5% de 208000 à 186000
Plus surprenant encore, le taux de chômage plonge de 5 vers 4,7%, ce qui serait dû à une brusque contraction de la population active de -665000 personnes.
De nombreux demandeurs d’emploi auraient laissé tomber tandis que d’autres auraient cessé leur activité (départs en retraite).
Et comme si la dégradation du marché du travail ne suffisait pas, l’indice ISM des “services” (baromètre du secteur tertiaire qui représente 70% du PIB US de 55,2 vers 52,9.
Le seul bénéfice pour les entreprises américaines, c’est la chute de -1,6% du dollar qui retombe vers 1,133/€… mais comme le yuan est arrimé au billet vert, sa baisse en parallèle annonce la remontée des pressions déflationnistes en Europe.
La conclusion de ce qui précède, c’est que les mauvaises nouvelles redeviennent de mauvaises nouvelles (la Fed semble avoir perdu le mode… d’emploi de sa communication sur une prochaine hausse de taux).
Et la bonne nouvelle, c’est que la stratégie exposée dans nos vidéos ces dernières 48H s’avère pleinement pertinente.