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Depuis sa sortie du CAC40, l’action Valeo dégringole. Et le contexte mondial actuel ne joue pas en sa faveur. Mais, son bas prix pourrait-il présenter une opportunité d’achat dans les semaines à venir ?

Depuis le début de l’année, l’action Valeo (FR0013176526 – VLOF) a chuté de près de 40%, sa capitalisation retombant sous les 4 milliards d’euros. Le chemin de croix continue pour l’équipementier automobile, qui avait quitté le CAC40 en juin 2019 (remplacé par Thales), après y avoir passé cinq ans.

graphique Valeo

A sa sortie du prestigieux indice, la société pesait encore quelques 6 milliards d’euros. Mais depuis son éviction, des vents contraires se sont abattus sur le secteur des équipementiers, mêlant crise du COVID-19 et, bien entendu, pénurie de semi-conducteurs (sur lesquels je me suis souvent exprimé dans La Bourse au Quotidien). Ajoutons à cela la problématique liée à l’inflation des inputs, et vous aurez un panorama peu reluisant…

Des résultats conformes aux attentes

Bien sûr, lorsque l’on regarde les résultats de l’année 2021, ils sont conformes aux attentes : on note une hausse de 5% du chiffre d’affaires à 17,3 milliards d’euros ou encore une marge d’Ebitda représentant 13,4% de ce même chiffre d’affaires, un résultat net part du groupe revenu dans le vert, à hauteur de 175 millions d’euros. Mais la guidance 2022 a été jugée un peu courte avec une marge d’Ebitda entre 11,8% et 12,3%, ou encore un free cash flow de 320 millions d’euros.

Mais des décisions qui n’ont pas convaincu…

Il est fort probable, en effet, que la baisse des volumes se poursuive dans un contexte très compliqué avec la hausse de l’énergie et du prix des matières premières. De plus, le plan Move Up n’a pas convaincu, et certains s’interrogent sur l’achat en février dernier de Valeo Siemens eAutomotive, la société commune avec Siemens, spécialisée dans les motorisations électriques. La filiale reste déficitaire et pèsera sur les marges au cours des prochaines années.

Difficile, dans ces conditions, de vous recommander l’action aux cours actuels (même si elle est peu chère avec un PER de 7). Il faut attendre que les choses s’éclaircissent d’un point de vue conjoncturel mondial.

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