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Wall Street : le Nikkei va-t-il montrer la voie de la baisse ?

By 22 avril 2021janvier 23rd, 2023No Comments

Une fois n’est pas coutume, Philippe Béchade s’est penché ce jeudi sur le Nikkei. L’indice de référence de la Bourse de Tokyo tend actuellement à faire les montagnes russes et plusieurs exemples issus d’un passé récent montrent que ses trous d’air ont précédé des décrochages similaires sur le S&P500 et le Nasdaq. Prudence…

La Bourse de Tokyo connaît actuellement un épisode de volatilité qui n’est pas sans rappeler la rapide succession de pics et de creux survenue entre le 17 décembre 2019 et le 20 février 2020. Les similitudes sont mêmes très fortes, voire troublantes puisque le Nikkei avait enchaîné trois oscillations de forte amplitude, par deux fois sous 24 100 points puis une dernière fois sous les 24 000 points, avant de décrocher en direction des 16 600 points.

L’indice de référence de la place nippone vient néanmoins de rebondir de 2,38% autour des 29 190 points, au sortir de deux séances de net repli qui ont coïncidé avec sa correction la plus marquée depuis la fin mars (du 18 au 24). Il n’invalide pas pour autant le triple sommet déclinant en formation depuis le 16 février (30 700, 30 500 et 30 200 points), se contentant de recréer une marge de sécurité de 2,5% par rapport à un plancher de 28 420 points qui duplique et confirme celui des 28 400 points inscrit le 24 mars dernier.

Pour la suite, gare à une éventuelle cassure des 28 300 points (le plancher intraday du 15 mars) qui libérerait 5% de baisse supplémentaire jusque vers 26 200 points (l’ancien « gap » du 6 janvier), avec un support intermédiaire à 27 660 points (support du 26 janvier).

Comme en janvier 2018, octobre 2018 et février 2020 ?

Il convient de rappeler que sur les trois dernières années, et en dépit du contrôle absolu exercé par la « BoJ » (Bank of Japan), qui détient plus de 75% des ETF « actions japonaises » et plus du quart des « titres vifs » du pays (NDLR : les actions gérées de manière directe comme un pur « hedge fund »), le Nikkei calque son évolution sur celle du S&P500 ou plus encore celle du Nasdaq (similitude de comportement frappante avec le compartiment des semi-conducteurs américains).

Mieux : il a devancé par trois fois les corrections majeures de ces deux derniers indices, de 48 heures le 24 janvier 2018, de 48 heures à nouveau le 1er octobre 2018 et d’une semaine le 13 février 2020. Cela peut cependant relever du pur hasard, sachant que le Nikkei était aussi parfaitement synchrone avec les indices américains lors des creux du 30 octobre et du 29 janvier… et qu’il a eu un (petit) temps de retard lors du creux majeur du 18 mars 2020, inscrivant sa plus mauvaise marque en intraday et en clôture le lendemain.

Difficile donc de faire du Nikkei un précurseur véritablement fiable de la tendance à Wall Street, du moins s’il s’agit d’un rebond. Car à la baisse, force est de constater que le parallèle fonctionne plutôt bien.

 

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