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2021, l’année du bitcoin ?

By 15 janvier 2021No Comments

Après de longs mois difficiles, le bitcoin est (re)devenu un actif prisé, au point de partir à l’assaut des 40 000 $. Impressionnante, l’ascension de la plus célèbre des cryptomonnaies n’est peut-être pas terminée pour autant, loin de là…

C’était il y a un peu plus de trois ans. En décembre 2017, le bitcoin se rapprochait à grands pas du seuil symbolique des 20 000 $. Spectaculaire, quasi-météorique, sa progression finit par faire les gros titres de la presse nationale et la Une des journaux télévisés. Des investisseurs souvent peu expérimentés clôturèrent leur livret A et se jetèrent à corps perdu dans ce qu’ils pensaient être LE gros coup à faire. Las ! Le « BTC » avait mangé son pain blanc et plus dure allait être la chute…

Trois ans et bien des déconvenues plus tard, il est toutefois redevenu « bankable », au point de flirter avec les 40 000 $, d’où une capitalisation désormais nettement supérieure au PIB de la Belgique (!) Le caractère parabolique de son ascension récente légitime une certaine prudence, du moins à court terme, mais le fait est qu’après, déjà, des frémissements intéressants en milieu d’année, les monnaies virtuelles en général et le bitcoin en particulier ont considérablement gagné en crédibilité ces derniers mois.

Paypal aurait-il montré la voie ?

De nombreux institutionnels se sont en effet positionnés sur ce segment, à l’image de l’éditeur américain de logiciels d’informatique décisionnelle MicroStrategy, coté au Nasdaq et qui détient désormais plus de 70 000 « BTC », et de la compagnie d’assurance Massachusetts Mutual Life, qui s’est lancée en décembre dernier dans un achat de 100 M$ en bitcoin. Ces deux groupes dont le sérieux n’est pas à démontrer ont d’une certaine façon emboîté le pas à Paypal, qui en octobre avait annoncé le lancement d’un nouveau service permettant d’acheter, de conserver et de vendre des cryptomonnaies, avec pour commencer la possibilité pour ses utilisateurs américains d’échanger leurs devises virtuelles (bitcoin, mais aussi bitcoin cash, ethereum et litecoin) contre des devises « ordinaires ».

Un grand pas supplémentaire est toutefois en train d’être franchi en ce début d’année puisque les clients Paypal vont pouvoir utiliser leurs cryptomonnaies comme une source de paiement auprès de 26 millions de vendeurs Paypal dans le monde.

Autre événement majeur et qui pourrait être de portée planétaire, sous réserve de l’approbation de la SEC, le gendarme boursier américain : l’introduction à Wall Street de Coinbase, considérée aujourd’hui comme la plus importante crypto-bourse des Etats-Unis, avec quelque 35 millions d’utilisateurs disséminés dans une centaine de pays. Plusieurs sites Internet spécialisés ont par ailleurs fait état de velléités identiques dans les rangs d’une autre plateforme, eToro, qui a engrangé quelque cinq millions de nouveaux clients en 2020.

Le contexte général est donc favorable aux monnaies virtuelles (ce qui n’empêche pas l’un ou l’autre incident de parcours sur tel ou tel jeton, à l’image des déboires actuels du Ripple, qui a perdu plus de 40% en l’espace d’un mois sur fond d’enquête de la SEC susmentionnée à la suite d’une levée de fonds via une émission de valeurs mobilières non enregistrée), d’autant que la question d’un abandon pur et simple des paiements en espèces, qui se posait déjà avec insistance dans plusieurs pays, notamment scandinaves, a refait surface avec la crise sanitaire.

Le bitcoin pourrait finir par s’engouffrer dans cette brèche et, qui sait, exploser tous les compteurs pour atteindre dès cette année les… 318 000 $ prophétisés en novembre par Tom Fitzpatrick, directeur général de Citibank.

Aux Publications Agora France, nous sommes en tout cas intimement persuadés que l’avenir appartient en partie aux cryptodevises. Dans notre service Les Dossiers d’Altucher, tout est prêt ! Si vous souhaitez vous abonner et attraper le train en marche, cliquez ici ! Il est plus que probable que vous n’ayez pas à le regretter…

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