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Le déconfinement fait bondir les créations d’emplois aux US en janvier

La publication du « NFP »  (rapport mensuel sur l’emploi du Département du Travail américain) a quelque peu estomaqué les économistes avec  la création de 379 000 emplois non agricoles en février (un mois de 4 semaines tout juste), soit le double des 190 000 nouveaux jobs attendus.

Mais comme un chiffre ne fait pas une tendance, voyons ce que nous racontent les chiffres précédents: les créations de janvier sont revues de +49 000 à +166 000, ce qui nous fait +545 000 sur les deux premiers mois de l’année.

Plus spectaculaire encore : 465 000 emplois ont été dénombrés dans le secteur privé, la plupart des créations de postes ont été enregistrées dans les loisirs et l’hôtellerie alors qu’une quinzaine d’états américains ont dé-confiné en février, accompagnant le mouvement de décrue – spectaculaire – des courbes de contamination et d’hospitalisations.

Le plus contre-intuitif, vu les discours anxiogènes encore très largement diffusés concernant le rebond imminent de la pandémie liée au « variant anglais tellement contagieux », c’est que ce variant devient – en effet – prépondérant, mais les courbes reculent exactement dans les mêmes proportions dans les états qui restent confinés et dans ceux qui rouvrent les restaurants et les lieux de convivialité.

Et le taux de chômage qui était attendu en légère hausse a 6,4% a en fait diminué de 0,1 point à 6,2%.

Tous ces chiffres ont fait bondir le rendement des T-Bonds US de 1,56% vers 1,62% peu après 14h30… avant un retour à la case départ vers 15h30, lors de l’ouverture de Wall Street.

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