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Le luxe est un secteur qui ne connaît pas la crise. Même à l’approche d’une inflation plus forte que jamais, les valeurs du luxe continuent d’être rentables. Eric Lewin s’intéresse à deux d’entre elles.

 

Des ratios de valorisation respectivement de 62 et de 53… Non, vous n’êtes pas dans le monde des GAFAM, ni dans le monde de l’hydrogène, mais bien dans le monde du luxe. Et même de l’ultra-luxe pour être précis.

Commençons par Hermès ! Le titre est au plus haut historique avec ses quelques 161 Mds€ de capitalisation. La société est adulée des investisseurs, non seulement parce qu’elle affiche des croissances organiques de l’ordre de 30% et une rentabilité de 40%, mais également parce qu’elle dispose du fameux pricing power

Vous savez, c’est cette capacité à augmenter ses prix sans que la demande ne fléchisse bien au contraire.

Les acheteurs de sacs Hermès, notamment du fameux Kelly, n’en ont que faire si la marque décide de faire passer le prix du sac de 8 000 € à 8 800 €. Au contraire, ils sont friands de la marque, disposent d’un énorme pouvoir d’achat et ne sont pas à ça près.

C’est un peu la même logique dans le monde des spiritueux avec Remy Cointreau.

Rémy Cointreau = ultra-luxe ?

Certes, les prix ne sont pas les mêmes. Mais le principe est le même.

La direction du groupe n’a eu aucun mal à augmenter ses prix de 10% aux Etats-Unis et de 8% en Europe pour les cognacs. Et cela représente la division-phare de la société avec 74% du chiffre d’affaires. Le premier semestre – puisque nous sommes en exercice décalé – s’est d’ailleurs conclu sur une progression de 26,9% du chiffre d’affaires en organique.

Pourquoi voulez-vous dans ces conditions que les investisseurs refusent d’appliquer des multiples de 53 ? D’autant plus que la rentabilité reste exceptionnelle : au-dessus des 23% en opérationnel.

Pourquoi voulez-vous vendre le dossier alors que la société ne cesse d’améliorer ses ratios économiques tout en montant en gamme en permanence en terme de produits ?

Bien sûr, ce raisonnement s’applique également pour LVMH qui aussi vient de dépasser les 360 Mds€ de capitalisation, première valorisation du marché parisien… Laissant L’Oréal loin derrière lui avec une valorisation de 240 Mds€. Un écart historique entre la première et la deuxième valorisation du CAC40 !

1 commentaire

  • Avatar Treilles dit :

    Je suis très attentif aux analyses et conseils dInvestissement d’Eric Lewin notamment lors de ses interventions sur BFM avec Marc Fiorentino. Dommage qu’il ne soit plus gérant d’un OPCVM car je l’aurai suivi sans hésitations. Par contre ses papiers chez Agora mériteraient vraiment d’être condensés. J’ai du mal à les lire jusqu’au bout. Bonjour à lui et à vous tous

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